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Auteur : Guy Jean Raybaut
Date de saisie : 10/04/2017
Genre : Romans et nouvelles - français
Editeur : Edilivre, Paris, France
Prix : 13.90 €
ISBN : 978-2-81210-844-0
GENCOD : 9782812108440
Sorti le : 25/05/2009
Quel bonheur de lire un tel livre ! Qui n'a pas de regret et de nostalgie, quel choix devons nous faire, avec d'un côté le devoir et de l'autre la folle envie de vivre ? Des sujets fondamentaux sont aussi évoqués au travers des échanges entre les personnages, très original. Une très belle écriture avec la délicieuse impression d'une autre époque, si mystérieuse... je suis addicte !
Un livre brûlant d'actualité. Romantique et idéaliste à la mémoire de JOHN LENNON.
Un récit qui dérange... Du jamais encore lu... On ne sort pas indemne d'un livre pareil ! !
1) Qui êtes-vous ? !
L'auteur
2) Quel est le thème central de ce livre ?
Amour impossible - Révolte - Société
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
En quelques décennies, l'homme a ébranlé un équilibre vieux de plusieurs millions d'années. Quelques années encore devraient suffire à compromettre toute forme d'existence, dont la sienne qui plus est.
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
"Aimer à perdre la raison" de Jean Ferrat ou "What's now is now" de Franck Sinatra
5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais partager avec les lecteurs les idéaux de ma jeunesse qui ne m'ont jamais quitté et mes valeurs sans lesquelles toute vie est inutile.
Ce livre est sélectionné au TOP 100 sentimental international par l'Express Culture.
Deux adolescents d'origine russe, pétris d'idéaux, sont amenés à suivre des destinées différentes, tout en conservant le secret espoir de se retrouver. Leur révolte contre une société injuste et cruelle les pousse à fuir vers un monde plus simple après l'effondrement du communisme.
Elle, Svetlana, lasse d'attendre un éternel absent même si son coeur lui appartient toujours, finit par épouser un homme plus âgé, ancien militaire, avec qui elle a deux enfants.
Lui, Maxime, jeune rêveur, sans emploi ni avenir, prend brusquement conscience de sa marginalité et se lance à corps perdu dans l'informatique pour enfin connaître la réussite dans la création de logiciels ludiques.
La présence de Julien, l'époux de Svetlana, et de leurs deux enfants les empêche d'entrevoir leur avenir en couple, sauf à envisager une existence parallèle clandestine.
Entre journal intime décrivant le ressentiment contre une société de consommation à outrance et réquisitoire contre les injustices inadmissibles qui nous entourent, ce récit est avant tout un hymne à l'amour, empreint d'un romantisme à la frontière de l'exacerbation.
L'auteur partage sa vie entre la Russie et la France. Juste après l'effondrement du communisme, il effectue la traversée de la Sibérie en bateau, sur le fleuve Ienisseï puis séjourne dans le Caucase avant de découvrir la Crimée. La nature, les étendues immenses, les paysages encore vierges, une vie simple au bord de la mer Noire... et une aventure sentimentale authentique vécue par deux jeunes gens, qui donne sa trame à ce récit.
Roquebrune Cap Martin. Cinq heures. L'aube calme, immense, semée d'étoiles. Harmonie muette du jour naissant. Accoudée au chambranle de la fenêtre, Svetlana ne dort pas. Une expression faite d'anxiété et même de souffrance danse dans ses yeux. L'angoisse s'insinue en elle, impuissance à agir, à choisir. Elle respire profondément avec la volonté de parvenir à dissiper cette sensation de gêne persistante. L'haleine du jardin pénètre ses narines, sa gorge, ses bronches, ses seins, irradie son corps d'une impression vivifiante qu'elle sait pourtant fugace. Son regard fixe la traînée blanche dans le ciel. Un avion... peut-être même un appareil de la compagnie Aéroflot avec lequel elle a effectué son dernier vol à destination de Saint-Pétersbourg. La ville de Pierre Le Grand exerce sur elle une véritable fascination. Les bords de la Baltique sous le soleil encore hivernal avec un léger brouillard qui s'élève au-dessus des canaux, les débarcadères assoupis, les balustres, les palais, les forteresses, les églises, les hôtels particuliers. Plus loin, les rives de la Neva, les cathédrales noyées dans une clarté blafarde : autant d'endroits si familiers, si nécessaires, si indispensables.
Qui peut soupçonner à cet instant, à quel point une jeune femme tente désespérément d'échapper à son destin ? Mais le destin est inexorable, rien ni personne ne peut l'arrêter, ni même l'infléchir. Il est aveugle et insidieux, soumis à une volonté supérieure qui nous dépasse. Dès lors, est-il bien raisonnable de chercher à s'en affranchir sauf à conclure un pacte avec le diable ?
Svetlana a ce caractère instable et solitaire qui frappe souvent les personnes à l'enfance errante. Sans doute, dans ses jeunes années, a-t-elle désiré être une petite fille comme les autres, appartenir à une ville, à un village. Oui, tout simplement appartenir à une ville ou un village.
Avoir un point de fixation, un point de chute, une attache, un environnement, un refuge, un nid bien à elle, au lieu de grandir dans cette instabilité dont elle ressent toujours l'empreinte confuse.
Ladushka Smironova sa mère, née dans un village, au bord de la mer Caspienne, a suivi ses parents en France, contraints à l'exil, au moment de la Révolution Bolchevique. Après des études universitaires à Nice et à Aix en Provence, ses connaissances linguistiques lui ont permis de travailler aux services des visas dans différents consulats.
A deux pas de Monte-Carlo, la villa «mes délices», vieille bâtisse restaurée, représente l'illustration d'une vie profondément imprégnée par la religion orthodoxe. Chaque pièce de la demeure fait l'objet d'un soin particulier. Toute la décoration ou presque évoque la Russie rurale. Les icônes, les tableaux, les visions d'églises et de monastères, inondent les murs.